Les inhibiteurs de PARP donnent de l’espoir aux patientes de la région atteintes du cancer de l’ovaire
Depuis de nombreuses années, les cancers gynécologiques comme le cancer de l’ovaire posent de nombreux défis aux chercheurs, aux cliniciens et aux oncologues qui tentent de les traiter.
Cependant, une nouvelle classe de thérapie ciblée appelée inhibiteurs de PARP donne désormais de l’espoir à de nombreuses femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire, et même de certains autres types de cancer. Les inhibiteurs de PARP agissent en empêchant une protéine cellulaire appelée PARP1 de faire son travail habituel de réparation des dommages à l’ADN. Comme les cellules cancéreuses se réparent elles-mêmes plus souvent que les cellules non cancéreuses, l’inhibition de la protéine PARP1 peut interférer et entraîner la mort des cellules cancéreuses.
Dans le monde entier, les inhibiteurs de PARP contribuent à améliorer la survie sans progression de la maladie pour de nombreuses femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire récidivant et sensible au platine. Dans certains cas, les patientes peuvent avoir recours à ces traitements pendant des années sans voir leur cancer progresser, et c’est l’une des premières thérapies ciblées à être utile pour certaines femmes présentant des mutations dans les gènes BRCA1 ou BRCA2.
Aujourd’hui, grâce au soutien de donateurs de notre communauté, de nombreuses patientes de la région reçoivent ce type de thérapie ciblée ici même, à Ottawa, dans le cadre d’essais cliniques. L’Hôpital d’Ottawa a déjà pu inscrire plus de 40 patientes dans des essais cliniques visant à tester l’efficacité du Niraparib, de l’Olaparib et du Rucaparib, des inhibiteurs de PARP qui ont tous montré une efficacité variable dans le traitement du cancer de l’ovaire. Certaines patientes ayant obtenu une réponse positive peuvent même continuer à utiliser ces médicaments pendant des années après la fin des études.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les inhibiteurs de PARP et savoir s’ils constituent ou non une bonne option de traitement pour vous, veuillez vous adresser directement à votre oncologue.