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Une passion de longue date pour redonner aux autres

[header6]Si vous désirez parler avec Dr Kanta Marwah, il y a de nombreux endroits où vous pouvez la trouver.[/header6]

Elle pourrait être en train de se promener dans la collectivité afin de trouver des causes louables à soutenir au nom du club Kiwanis d’Ottawa, ou de créer son propre fonds de dotation au Centre national des arts. Elle pourrait être en train de s’occuper de certaines de ses responsabilités à titre de professeur émérite de l’Université de Carleton, ou même de visiter la Fondation du cancer de la région d’Ottawa, qu’elle encourage et soutient généreusement depuis des années.

Et aujourd’hui, alors qu’elle célèbre son jeune âge de 80 ans, Dr Marwah n’a que l’intention d’en faire davantage, constatant que sa participation au sein de sa collectivité fait simplement partie d’elle.

« C’est quelque chose qui me tient à cœur, que je dois redonner à la collectivité, » dit-elle. « Je ne sais pas si certains d’entre nous ont été si chanceux d’avoir tant de choses dans ce monde, nous devons donc redonner à la collectivité. Et pourquoi pas? Lorsque nous quittons ce monde, nous partons les mains vides. Nous n’apportons rien. »

Dr Marwah a grandi en Inde, pour ensuite déménager aux États-Unis et au Canada pour terminer sa longue formation. Cependant, son père est décédé du cancer peu après qu’elle ait terminé son programme de baccalauréat accéléré à un jeune âge. Il s’agit d’une des raisons pour laquelle elle a une grande passion pour les investissements dans les soins contre le cancer. Une des fleurs géantes dans le Parc Richard et Annette Bloch en hommage aux survivants du cancer à côté du Centre Maplesoft de la Fondation du cancer de la région d’Ottawa est dédiée à la mémoire de ses parents, qui sont, d’après elle, responsables de son caractère généreux.

« Ce que je ressens, ce que je fais… tout, ça, c’est en raison des valeurs que mes parents m’ont inculquée. Ma mère était extraordinaire, prête à se sacrifier pour les autres. Je me souviens toujours, lorsqu’il y avait une inondation, elle donnait tous nos vêtements, et tout ce que nous avions. Elle disait “ eh bien, nous allons nous arranger. ” Elle était ce genre de personne, tout comme mon père d’ailleurs. »

marwah-2La chimiothérapie était un traitement relativement nouveau lorsque son père a reçu un diagnostic de cancer, et Dr Marwah est à la fois émerveillée et encouragée par les avancées incroyables dont elle a été témoin dans les traitements contre le cancer depuis ce temps, surtout ici dans sa propre collectivité. Elle espère que son soutien à l’égard de la Fondation du cancer aidera les familles à mieux vivre avec le cancer, et que cela aidera, un jour, à découvrir un remède.

« Des progrès médicaux ont été effectués, des avancées exceptionnelles ont été réalisées. Nous avons prolongé la durée de vie, nous avons rallongé les vies de quelques années, mais nous n’avons pas ajouté de la vie aux années. L’ajout de vie aux années se fera lorsque nous aurons trouvé un remède. »

Elle espère également que sa collectivité se joindra à elle et aidera à transformer leurs propres aspirations pour l’amélioration des soins contre le cancer en réalité en soutenant les efforts locaux réalisés à la Fondation du cancer. Elle dit qu’avec une population mondiale vieillissante et autant de potentiel dans la science et la recherche, elle veut en faire autant que possible pour avoir un impact dans la vie des gens qui l’entourent.

« La réalité est très différente de vos idéaux, » dit-elle. « La plupart du temps, les idéaux sont très élevés. Alors, essayez d’améliorer la réalité pour qu’elle atteigne vos idéaux, mais ne réduisez jamais vos idéaux pour qu’ils conviennent à la réalité. »